Pour ceux qui ne connaissent pas, la macro c'est l'art de voir les choses de près. Le "mode macro" des appareils compacts ou bridges ne permettent pas d'obtenir ce que l'on peut faire avec un reflex et un objectif dédié à ça. Celui-ci ne sera jamais un zoom mais une focale fixe, c'est donc le photographe qui se rapproche pour voir son sujet de plus près.
Une séance macro, c'est souvent être debout tôt le matin, avec des vêtements qui ne craignent ni la boue, ni la rosée. Il faut apprendre avant tout à ouvrir les yeux pour repérer son sujet. Parfois c'est déjà le plus gros du travail! Ensuite il faut savoir se coucher par terre, tourner autour de son sujet chercher la lumière, trouver le fond. Car tout est naturel dans mes photos, je l'ai déjà mis précédemment, il n'y a pas de retouche. Le fond esthétique, c'est la seconde difficulté. On appelle Bokeh le fond dilué d'une photo. Et dans la macro, c'est grâce à l'observation et à la gestion de la profondeur de champ (réglage du diaphragme) que l'on obtient de beaux bokeh.
L'autofocus peine sur de tels objectifs, il est donc nécessaire de travailler en mise au point manuelle. La profondeur de champ est très faible, la difficulté est de faire la mise au point sur l’œil de l'insecte. Il faut donc bien se caler, tourner la bague de mise au point et faire de léger mouvement d'avant arrière jusqu'à ce que dans le viseur le sujet soit net.
Une séance macro, c'est souvent être debout tôt le matin, avec des vêtements qui ne craignent ni la boue, ni la rosée. Il faut apprendre avant tout à ouvrir les yeux pour repérer son sujet. Parfois c'est déjà le plus gros du travail! Ensuite il faut savoir se coucher par terre, tourner autour de son sujet chercher la lumière, trouver le fond. Car tout est naturel dans mes photos, je l'ai déjà mis précédemment, il n'y a pas de retouche. Le fond esthétique, c'est la seconde difficulté. On appelle Bokeh le fond dilué d'une photo. Et dans la macro, c'est grâce à l'observation et à la gestion de la profondeur de champ (réglage du diaphragme) que l'on obtient de beaux bokeh.
L'autofocus peine sur de tels objectifs, il est donc nécessaire de travailler en mise au point manuelle. La profondeur de champ est très faible, la difficulté est de faire la mise au point sur l’œil de l'insecte. Il faut donc bien se caler, tourner la bague de mise au point et faire de léger mouvement d'avant arrière jusqu'à ce que dans le viseur le sujet soit net.
Prise un soir, dans une friche pleine de moustiques, ce petit argus a attiré mon attention par sa présence sur une herbe recourbée. Un trou dans les arbres derrière m'a permis de créer ce fond. Je voulais inclure plus d'herbes folles comme celle de gauche et réaliser une sorte de fouillis mais il n'y en avait pas assez. Ce sera pour la fois suivante, c'est aussi ça la macro.
- Une série de 3 photos pour se rendre de compte du rapprochement possible avec un objectif macro.
- J'adore le pissenlit, c'est très graphique.
Ici, à quelques centimètres seulement du sujet. J'ai fermé le diaph afin d'étendre la profondeur de champ. Remarquez que malgré tout, elle est faible.
Une petite surexposition vient renforcer le blanc de la plante et le fait mieux ressortir du fond sombre.
Coquelicot, perdu dans les blé. Ici je voulais un premier plan présent jusqu'au niveau du coquelicot, car je voulais mettre en évidence la différence de taille de la fleur. J'ai donc fermé un peu le diaphragme. La difficulté résidait aussi dans le vent fort, plusieurs essais ont été nécessaires. Le contraste rouge et jaune est assez esthétique.